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L'éducation à la sexualité

L’éducation à la sexualité est un moyen de fournir aux jeunes des informations précises, culturellement pertinentes et adaptées à leur âge sur les questions référées à la sexualité.
Elle leur offre des possibilités structurées d’explorer les attitudes et valeurs qui sont les leurs, de mettre en pratiques leur compétences en termes de prise de décisions pour faire leur choix en connaissance de cause en ce qui concerne leur vie sexuelle et affective.
Par éducation à la sexualité ou éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, nous entendons une manière d’aborder l’enseignement de la sexualité et des relations interpersonnelles qui soit précise, réaliste et sans jugement de valeur.
L’éducation à la sexualité aborde la sexualité dans ses composantes relationnelles, affectives, physiologiques, sociales et culturelles.
Elle fait référence à plusieurs disciplines telles que la biologie, la sociologie, la psychologie, les sciences de l’éducation, la sexologie.
Elle privilégie également une approche globale et transversale, plus fédératrice que disciplinaire.
Peu de jeunes sont suffisamment et paisiblement préparés pour appréhender leur vie sexuelle. Ils sont donc potentiellement vulnérables aux prises de risques, aux abus, aux accidents de parcours et à la contrainte, voire l’exploitation. Les grossesses non désirées, les contaminations aux infections sexuellement transmissibles (IST) sont également prévalantes dans ces classes d’âge. Ils entendent également des messages contradictoires et déroutants sur la sexualité et le genre, ce trouble étant souvent exacerbé par la gêne, le silence et la désapprobation rencontrés dans leur entourage pour aborder ces questions.
 
Comment intervenons-nous ?
Depuis 2001, nous intervenons régulièrement dans les structures qui accueillent des jeunes ; collèges, lycée, Itep, FJT, MJC, etc.
Le code de l’éducation (article L 312-16) prévoit trois séances par année scolaire de la maternelle à la terminale.
Rares sont les établissements qui les mettent effectivement en place, d’autant plus avec cette fréquence.
Pourtant, ceci nous semble d’autant plus d’actualité, que les phénomènes d’hyper sexualisation de la société, les modèles imposés par l’économie numérique, l’accès à la pornographie dans le quotidien mettent les jeunes dans des injonctions de performance ou de soumission, qui les détournent de toute recherche ou démarche individuelle.
genre         
        
A défaut d’une parole d’adulte chargée de les accompagner, d’une parole qui pourrait leur proposer d’autres modèles, ils risquent de se construire ou tout du moins d’aborder leurs premières expériences affectives et sexuelles avec ces seules références dominantes.
Les groupes de paroles que nous mettons en place, animés par un éducateur spécialisé et une sociologue, permettent à partir d’une attitude chaleureuse et bienveillante, d’échanger autour des notions de respect, d’égalité, de genre, de consentement de partage, de liberté et de plaisir.
Le fait de communiquer et d’instaurer un dialogue sur ces thèmes qui suscite souvent émotion, gêne et curiosité, nous permet de favoriser la coopération, l’acceptation et les interrogations qui peuvent modifier les premières postures chez les jeunes. 

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Quels sont nos outils et méthodes pédagogiques ?
Nous utilisons différents supports ou techniques d’animations interactives tels que : brainstorming, débat mouvant, photolanguage, quizz, films, articles, images …pour visiter et approfondir les composantes de la sexualité.
Ainsi les aspects biologiques, affectifs, psychologiques, sociaux et moraux sont systématiquement abordés à partir des thèmes respectifs qui s’en dégagent.
Nos techniques d’animation partent du savoir et des préoccupations des jeunes et nous permettent d’instaurer un dialogue respectueux et interrogatif dans le groupe ou chacun peut s’enrichir de l’autre et changer d’avis.
Nous proposons de dépasser l’approche physiologique et de redonner sa place à la dimension psychoaffective, sans laquelle le jeu des relations des sentiments, des émotions, ne peut pleinement exister. Nous parlerons donc plus d’une éducation à l’autonomie, à la responsabilité, une éducation qui vise le « savoir être » et pas seulement le « savoir ou savoir-faire ».

Les textes de référence  sur le site de l'éducation nationale 

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